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Grâce à ce weblog, je peux enfin vous faire partager mes découvertes et mes coups de coeur sur des sujets qui me tiennent à coeur comme la prospective, communication, le développement personnel, l'approche holistique de la vie.
Si vous êtes intéressé(e) par les sujets que je traite, je vous encourage à vous abonner à la newsletter ce qui vous permettra de vous rappeler que ce site existe.
Sinon, vous pouvez consulter mes sites web professionnels AAETIC et Auto-planning.
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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 09:27

Mon amie Isabelle est en train d'ouvrir son école d'Art Thérapie pour former des praticiens à sa méthode de guérison par la couleur. Sa démarche s'inspire de l'antroposophie de Rudolf Steiner et des travaux de Margarethe Hauschka.

 

Vous pouvez consulter son site ici : Isabelle Cabasol - Thérapie par la couleur

 

Capture d’écran 2013-01-11 à 09.30.27-copie-1

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 23:51
Il était une fois un viel homme, assis près d'une oasis, à l'entrée d'une ville au Moyen-Orient.

Un jeune homme s'approcha et lui demanda :
Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le viel homme lui répondit par une question :
Comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ?
Egoïstes et méchants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais bien content de partir.
Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le viel homme.

Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approcha et lui posa la même question :
Je viens d'arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le viel homme répondit de même :
Dis moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ?
Ils étaient bons, accueillants et honnêtes. J'y avais de nombreux amis, et j'ai eu beaucoup de mal à les quitter.
Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le viel homme.

Un marchand, qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations.
Dès que le second jeune homme s'éloigna, il s'adressa au vieillard, sur un ton de reproche :
Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
Le viel homme lui répondit :
Mon fils, chacun porte son univers dans son coeur. D'où qu'il vienne, celui qui n'a trouvé rien de bon par le passé ne trouvera rien de bon ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis dans l'autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car vois tu, les gens sont vis à vis de nous ce que nous projetons sur eux.
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 08:19

Un exemple de Boucle Non Achevée : laisser faire quelque chose qui a dérangé d'autres et au moment où les autres le font remarquer, réagir simplement avec un peu d'humour en restant endormi à soi-même. Un peu plus tard on réalise que la seule chose correcte à faire, aurait été de dire : « je suis désolé que cela vous ait dérangé ».


Le fait de ne pas l'avoir dit et accompli va créer une « Boucle » qui va faire que ça tourne un certain temps en soi. Si on réalise cela, on peut dire aux personnes : « je suis désolé de ne pas avoir fait ce que j'aurais dû faire » et à ce moment la boucle est bouclée.

Quand elle n'est pas bouclée, elle va entrer dans l'inconscient où elle va avoir une influence sur le destin de cette vie et se rajoute en négatif à tout ce qui n'a pas été achevé.


Cela va être la cause de phénomènes énergétiques qui vont créer des perturbations psychologiques (pas très graves nécessairement) mais comme cela s'amoncèle, cela peut nous amener à un état gâteux avec l'âge, sénile, voire conduire à la démence précoce et à tous les phénomènes actuels de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou à toutes les maladies des boucles comme hypertension artérielle, tumeurs, diabète, cholestérol, rhumatismes, vide intérieur, dépressions, ..., toutes des conséquences dues à des actions non achevées.


Cela se produit partout où l'on ne va pas au bout des choses, par exemple par le simple fait de ne pas fermer une porte, ne pas nettoyer une pièce, une parole qu'on n'a pas dite, un travail qu'on laisse en plan, un espace qui a besoin d'ordre et qu'on laisse dans le chaos.

Cela peut être de nature très différente : matériel ou corporel, émotionnel ou relationnel, une pensée que l'on ne mène pas au bout de la réflexion et qui va amener à des pensées superficielles... un ensemble de boucles non achevées qui amène à ce type de trouble dans cette vie.

Les boucles non achevées régressent dans l'inconscient et se manifestent sous la forme de troubles avec le temps. Cela devient des poids que l'on doit porter et dont on ne peut pas se libérer.

La Seule possibilité d'achever ses actions : faire un véritable travail de conscience sur soi.
L'intention sincère d'achever ses boucles, permet de compenser et d'harmoniser ce qu'on a mal fait, ou oublié de faire. Par là, on pose des actes de compensation.

Par exemple : régler ses dettes même 10 ou 20 ans après, chercher à compenser des actes d'escroqueries d'une manière ou d'une autre, que ce soit au niveau matériel, émotionnel ou relationnel, intellectuel, peu importe la façon de compenser.

Si on se trouve dans une situation ou réellement on ne peut plus compenser (et uniquement dans ce cas), alors l'intention sincère de compenser fait que lors d'une vie suivante, on pourra le faire facilement et pas comme un poids qu'on va porter et nous handicaper.

Une très grande cause de « Non éveil » ou « Non réalisation de soi » de « Non libération » viennent de ces boucles non achevées.

Apprendre à Achever, Harmoniser, et ne pas laisser le chaos est Important.

L'être humain est créé pour apporter un ordre et il a cette capacité et cet avenir de créer un ordre nouveau. Lorsqu'il met le chaos sans mettre de l'ordre, il finit pas se détruire lui-même.

Il arrive fréquemment que les personnes qui mettent le chaos sans mettre de l'ordre finissent par s'aigrir intérieurement et n'arrivent plus à repérer ce qui a de la valeur pour elles.

Il est donc important de mettre de l'ordre et de la propreté, mais attention à ne pas tomber dans l'excès car cela conduit à d'autres problèmes qui empêchent alors de poser d'autres actions pour évoluer.


Notes prises par Raymonde Thévenot (association SAMA) lors de sa formation de « Coach du Bien-être » avec Idris Lahore.
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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 01:24
1) Qu'est-ce que je désire obtenir comme objectif ?
2) Où, quand et avec qui je désire atteindre cet objectif ?
3) Comment je saurai que j'ai atteint cet objectif ?
4) Comment je me sentirai lorsque l'objectif sera atteint ?
5) Quelles sont les ressources dont je dispose et quelles sont celles dont j'ai besoin ?
6) Qu'est-ce qui m'empêche de l'obtenir maintenant ?
7) A quel objectif de niveau supérieur est-il rattaché ?
8) Quelle sera la première étape pour avancer vers cet objectif ?

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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 15:46

1. Ne suppose pas

Ne donne rien pour supposé. Si tu as un doute, résous le. Si tu n'as pas compris quelque chose, demande. Supposer te fait inventer des histoires incroyables qui ne font qu'empoisonner ton âme et qui n'ont pas de base.

2. Honores ta parole.

Ce qui sort de ta bouche est ce que tu es. Si tu n'honores pas tes paroles, tu ne t'honores pas ; si tu ne t'honores pas, tu ne t'aimes pas. Honorer ta parole c'est t'honorer toi même, c'est être cohérent avec ce que tu penses et ce que tu fais.Tu es authentique et tu te respectes devant les autres et devant toi-même.

3. Fais toujours le mieux que tu pourras.

Si tu fais toujours le mieux que tu peux, tu n'auras jamais rien à te reprocher, ni à regretter.      

4. Ne prends jamais rien personnellement.

Ni la pire offense. Ni la pire désillusion. Ni la plus grave blessure.


Extrait du livre de Miguel Ruiz : Les Quatre accords toltèques
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 23:04
Connaissez-vous la « Loi du moindre effort » ?
Étant enfant, j'ai souvent entendu cette expression dans la bouche de ma mère lorsqu'elle nous reprochait à mon frère, ma sœur et moi, de nous contenter de faire le minimum dans notre vie, alors qu'elle attendait de nous le meilleur.

Or, c'est en lisant dernièrement « La Divine Matrice » de Gregg Braden, que j'ai pleinement pris conscience du sens profond de cette expression communément utilisée dans le langage courant.

Plus encore, auparavant je n'avais jamais réellement compris qu'il s'agissait bel et bien d'une Loi universelle. Pourtant, l'énoncé est clair, la Loi du moindre effort évidente : ce qui nous demande le moins d'effort est ce qui nous apportera le plus grand résultat.

Dans mon esprit, j'ai toujours cru le contraire, c'est-à-dire que nos résultats ne pouvaient être que proportionnels aux efforts que nous maintenions pour les obtenir. Dans la bouche de ma mère, je n'entendais que le reproche et la menace voilée d'un échec : « Ma fille, si tu ne consacres pas toute ton énergie à accomplir cette tâche qui t'est imposée, tu en subiras les conséquences » ou encore « Si tu ne prends pas assez à cœur cette responsabilité qui t'est confiée, tu ne mérites pas non plus le succès qui pourrait en découler ! »…

Le fait est que, des années durant, je me suis accusée de ne pas être « assez bonne », ni « à la hauteur ». Pire encore, lorsque la réussite se manifestait dans ma vie, je me reprochais la « chance » qui se présentait à moi et je me sentais comme un « imposteur » qui aurait usurpé la place d'une personne plus « méritante » ou plus « dévouée » que moi. Quelle blague !

Nous avons tous tendance à nous raconter ce genre d'histoire : que nous n'en valons pas la peine, que nous devons nous « sacrifier » pour obtenir les résultats escomptés. Pourtant, au quotidien, c'est dans ce qui est le plus « facile », le plus « simple » et le plus « naturel » pour moi que je m'accomplis le plus ! Pas vous ?

Pendant des années, il était (et il est toujours) si aisé pour moi de lire « à travers l'âme des gens », que je croyais que c'était un « péché » et que je devais me détourner de mon don ! De même, lorsque je travaillais en guérison, les résultats étaient si puissants, si spectaculaires, que je n'arrivais pas à m'en attribuer ne serait-ce qu'un infime mérite et refusais d'être rémunérée pour le temps consacré à aider les gens… Est-ce que ce récit vous semble familier ? Est-ce que certains mots résonnent en vous ?

À force de douter de moi, j'étais devenue si « allergique » au mot mérite qu'il me semblait entendre plutôt « m'irrite » chaque fois qu'on le prononçait autour de moi. Toute forme de résultat tangible, le succès lui-même devenait une source « d'irritation » dans ma vie. Je me remettais continuellement en question, croyant que je devais faire mieux, faire plus, me donner plus à fond ! Pas étonnant qu'à cette période j'aie fini par, en effet, par toucher le fond : je me contentais d'être continuellement dans « le faire » plutôt que dans « l'être ».

Toutefois, quand on y pense, ce don de perception relevait bien davantage de « l'intérieur » (le ressenti, l'intuition, les capacités psychiques de mon « Être ») que de mon « travail » de thérapeute ou des efforts « extérieurs » que je devais investir… Mais je croyais sincèrement que « d'être au service » signifiait « ne tirer aucun profit personnel, aucune fierté de l'ego », donc que je devais « minimiser » la portée de mes gestes… et, ce faisant, je « limitais » mon rayonnement lumineux à son minimum.

Rapidement, je me suis mise à avoir plus peur de ma lumière intérieure que de ma « noirceur », alors j'ai cherché à demeurer le plus possible « dans l'ombre » pour ne pas « déranger » ou « aveugler » les personnes qui croisaient ma route. Par conséquent, par application directe de la Loi du moindre effort, mes doutes et mes impressions limitatives se sont « imprégnées » dans la fibre même de cette réalité qui m'entoure, attirant à moi de plus en plus de situations limitatives et douloureuses au quotidien.

Concrètement, c'est comme si une « balance » mesurait toutes nos pensées et nos émotions : le plateau de nos croyances et de nos doutes d'un côté et le plateau de notre foi et de notre confiance en nous-même de l'autre… Les événements de notre vie ne sont ainsi que le résultat direct de ce qui pèse le plus lourd en nous, des émotions qui ont le plus de poids à l'intérieur de nous-même (et non pas des efforts que nous déployons !).

Manifestement dans votre vie, même si vous avez pu croire le contraire jusqu'à aujourd'hui, tous vos succès ne sont aucunement les fruits de votre dur labeur, mais bien le résultat de votre foi et de votre ouverture à l'Énergie divine dans toutes les parcelles de votre Être. C'est aussi ce qui explique tous les supposés « échecs » de votre vie : si vous n'y avez pas cru, si vous vous êtes « raconté l'histoire » que vous ne le « méritiez pas », vous avez récolté exactement ce que vous avez semé !

C'est en lisant les paroles du discours de Nelson Mandela que j'ai compris que je faisais fausse route : « Nous sommes nés pour irradier la Gloire de Dieu en nous […] en faisant rayonner notre Lumière, nous donnons inconsciemment le droit aux autres d'en faire autant ! »

En fait, nous le savons, nous sommes TOUS des enfants de Dieu. Notre Étincelle divine, l'Esprit de Dieu, agit constamment en nous et à travers nous. Que nous le voulions ou non, nous faisons UN avec cette puissante Énergie de Lumière… et celle-ci s'exprime bien davantage dans le lâcher-prise que dans le travail et l'effort fourni.

Tous les résultats et les succès de votre vie sont proportionnels à votre capacité à reconnaître, intégrer et irradier l'Énergie divine déjà présente en vous-même ! Combien de fois avez-vous été « témoin » de petits miracles, de grandes joies et de profonds bonheurs dans votre vie ? Vous est-il arrivé de vous sentir « inspiré » à dire les mots justes, à donner le conseil idéal ou à être présent juste au bon moment dans la vie de quelqu'un ? Bien entendu ! Ça arrive à tout le monde de se sentir « rempli » d'une inspiration soudaine, d'une intuition remarquable, d'une sagesse avisée !

Et si la Loi du moindre effort consistait tout simplement à se rappeler de ce ou ces merveilleux moments et de s'en laisser imprégner dans tout notre Être ?!

Certains croient que pour atteindre l'Illumination ou l'État de Réalisation parfaite, nous devons nous « efforcer » à parvenir à nous maintenir dans la plus haute vibration qui soit : l'Êtat de Grâce perpétuel et inébranlable. C'est comme croire que nous pourrions réussir à engloutir en un seul repas toute la nourriture nécessaire pour survivre jusqu'à la fin de nos jours !!

Une fois que notre corps a pris goût à s'alimenter, à goûter et savourer de nouveaux mets, il cherche sans cesse à renouveler cette délicieuse expérience. Il en va de même avec votre Moi supérieur : toutes les occasions sont bonnes pour fusionner dans la Lumière, baigner la Paix et accueillir l'Amour divin dans toutes vos cellules ! Il n'y a plus de retour en arrière : une fois que vous avez expérimenté la Communion avec votre Soi, toute votre vie devient teintée de cette ultime Grâce renouvelée à chaque instant. Il ne sert à rien de chercher à vous cacher ou à minimiser la Présence de cette puissante Énergie de Lumière en vous : elle transcende tout ce que vous faites et même QUI vous êtes !

Oserez-vous révéler cette Lumière présente en vous à chaque personne que vous rencontrez pour lui permettre à elle aussi de faire de même ? Quoi que vous en pensiez, chaque individu présent autour de vous et sur la planète tout entière aspire lui aussi à reconnaître et intégrer cette Lumière en lui-même ! Vous êtes seulement invité-e à faire le premier pas !

Telle est la véritable application de la Loi du moindre effort : si je laisse mon Être divin prendre le dessus et rayonner de mille feux en toute circonstance, les miracles vont abonder dans ma vie pour le meilleur et pour tout le monde… y compris moi-même !

Il suffit de dire OUI, à chaque instant, dans l'acceptation et la Foi… Vous l'avez déjà fait ! Vous le faites déjà ! À certains moments, dans quelque contexte particulier, vous acceptez de dévoiler votre véritable Lumière au monde. Et les résultats sont grandioses ! Vous permettrez-vous de faire de même au quotidien, en toute simplicité ?

Pour ma part, j'ai fini par comprendre que c'était en vérité ce que ma mère attendait de moi : non pas que je me « donne à fond », mais bien que j'ose révéler le meilleur de moi-même, à chaque instant… d'abord à mes propres yeux, puis, par solidarité et complicité, à chacun de mes frères et sœurs ici sur Terre.

Si nous osons faire ce petit pas tous ensemble, la planète tout entière en sera illuminée et le Nouveau Monde se construira en un instant, sans le moindre effort, le temps d'un seul battement de cœur… à l'unisson avec Dieu présent en chacun de nous ! Puisse-t-il en être ainsi dès maintenant !

Message de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc, transmis le 18 février 2008, aussi disponible sur www.biancagaia.com. Vous êtes invité à faire circuler ce texte à condition d'en respecter l'intégralité, y compris ces quelques lignes.
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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 22:46
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
- Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda le Prince.
- Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire : “Change le Monde”.
C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.

Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
- C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire : “Change les Autres”.
- C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.

Bien des années passèrent. Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
- Tu as raison, dit le Sage . Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même.  Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.
Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots : ”Change-toi toi-même”.
Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.

Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
- C’est bien, dit le Sage.
- Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ?  J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.
- C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait : “Accepte-toi toi-même”.
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens.
- Quand on combat, on devient aveugle se dit-il.
Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui: ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.

Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
- C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
À peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde
porte et y lut : “Accepte les Autres”.
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.

Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.
- Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
- J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnel lement.
- C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut : “Accepte le Monde“.
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur Perfection.
C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?

Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
- C’est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde.
Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
- Tu es prêt, maintenant, à franchir le Dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence.
Et le Vieil Homme disparut.

Charles Brulhart Décembre 1995
Vous pouvez utiliser librement ce document à condition de ne pas le modifier et de mentionner sa source : www.metafora.ch ainsi que le nom de son auteur: Charles Brulhart.

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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 16:09
Suite à la sortie du n° 53 de la revue Nouvelles Clés qui navigue entre spiritualité et développement personnel, je vous suggère de vous rendre à la rubrique Audio clés et de découvrir la douzaine d'entretien audio avec des auteurs ou des penseurs qui interviennent régulièrement dans cette revue : Pierre Rabhi, Guy Corneau, Alexandre Desjardin, Anne-Marie Filiozat, ...




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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 19:50

En visitant Selfway,le blog d'Olivier Piazza sur le développement personnel, je suis tombé sur un billet où il fait référence au qualités citées par Carl Rogers dans son ouvrage "A way of being" qui est sorti en 1980.

Je me sens tellement en phase avec ces valeurs que j'ai aussi envie de les faire partager ici.


1. Ouverture
Ouverture au monde, intérieur et extérieur, à de nouvelles manières de voire, de nouvelles expériences, de nouvelles idées, de nouveaux concepts

2. Désir d'Authenticité
Dire les choses telles qu'elles sont, rejeter l'hypocrisie, la tromperie et le double discours.

3. Scepticisme à l'égard des sciences et de la technologie
Rejet des sciences en tant que moyen de conquête de la nature ou de contrôle de l'homme mais soutien des solutions favorisant son développement.

4. Désir de Complétude
N'aime pas vivre dans un monde compartimenté (corps/esprit, travail/jeu, santé/maladie...), elle s'efforce de vivre sa vie en tant qu'expérience globale.

5. Un besoin d'Intimité
Recherche de nouvelles formes de proximité, de communauté d'intérêts, reposant sur une communication à la fois sensible et raisonnée, non-verbale autant que verbale.

6. Adepte du Changement
Orientée flux et process, elle a une certitude : la vie n'est que changement. Elle la vit pleinement et accepte la prise de risque inhérente.

7. Humaine
Avide d'apporter son soutien aux personnes en réel besoin, sans aucune forme de jugement

8. Proximité à la nature
Dotée du sens de l'écologie, elle se sent alliée aux forces de la nature et non plus à sa conquête.

9. Anti-institutionnelle
Pense que les institutions devraient être au service des personnes et non le contraire, et rejette la bureaucratie hyperstructurée et inflexible.

10. L'autorité intérieure
A confiance en sa propre expérience, son propre avis et rejette l'autorité imposée de l'extérieur.

11. Distance vis-à-vis des contingences matérielles
Les récompenses et le confort matériel l'indiffèrent, le statut et l'argent ne sont pas ses objectifs.

12. En quête de spiritualité
En quête, à la recherche de la paix intérieure. Elle désire trouver un sens à sa vie capable de transcender son ego. Parfois en état modifié de conscience, elle expérimente l'unité et l'harmonie de l'Univers.

Source : “Way of Being“, Carl Rogers

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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 21:55
Il y a déjà deux mois, un ami m'a prêté ce livre d'Annie Marquier et ce fut pour moi une révélation. Nous sommes totalement responsable de tout ce qui nous arrive, tel est le message principal de cet ouvrage. A partir du moment ou j'intègre cette croyance, il n'est plus possible de se considérer comme une victime et il ne me reste plus qu'à assumer la totalité de mes actes.
Sinon, le deuxième point fort de ce livre, c'est de nous aider à nous accepter tel que nous sommes ; elle considère l'homme comme un morceau d'argile en train d'être transformé en statue : l'idée ne viendrait à personne de juger ce travail comme si c'était une oeuvre d'art aboutie ; alors pourquoi ne pas en faire autant avec nous même et ne pas nous considérer comme un être en transformation et qui, de ce fait, est loin d'être parfait.
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