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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 13:16

Redécouvrons le plaisir gratuit d'être ensemble et œuvrons à ce que nos propositions soient entendues et donnent lieu à un débat national.
Les grèves et manifestations contre la réforme des retraites ont initié un mouvement de fond.
Nous relevons cependant que ce mouvement tend à pénaliser ceux qui y participent, plutôt que ceux-là même qu'il veut atteindre : le pouvoir financier qui continue de croître à un rythme effréné (la France est désormais le 3e pays du monde en nombre de millionnaires) et dicte à nos gouvernants les lois garantissant, plus que jamais, le maintien de leurs privilèges.
Regardons la réalité en face : nous ne sommes plus dans un Etat de droit commun, mais dans un Etat où se fabrique du droit particulier au profit des intérêts privés de quelques-uns.

Alors que le gâteau croît, nous sommes de plus en plus nombreux à n'en récolter que des miettes. Il est temps que soit restaurée la justice sociale, que chacun puisse contribuer à créer et à récolter sa juste part - ni plus ni moins.
Or, si quelques-uns s'octroient aussi impunément le gros du gâteau, c'est que s'est développée en France, comme dans le reste du monde, une collusion entre pouvoir financier, économique et politique. Les détenteurs du capital dictent leur loi aux opérateurs économiques, qui intiment au politique le passage de règlementations à leur avantage. C'est ce que nous tendons à appeler le « système ».
Ce « système », pour puissant qu'il est, n'est cependant pas aussi invincible qu'il y paraît. Comme Achille, il a un point faible, et c'est là qu'il nous faut décocher notre flèche si nous voulons restaurer une société de droit commun, élaboré au profit de l'intérêt général, et où chacun puisse (re)devenir maître de son destin, prendre goût à contribuer, et jouir de son existence.

Ce « système » repose en effet sur le fait que nous l'alimentons en permanence par notre consommation. Il n'existe pas en dehors d'elle. Chaque produit que nous achetons génère un profit qui ne rétribue plus le travail de celui qui a œuvré à sa réalisation mais nourrit les dividendes d'un actionnaire au loin.
En cessant d'acheter des produits transformés, nous touchons le talon d'Achille du système. Nous lui indiquons sa faiblesse, et notre force. Nous refondons les conditions d'un dialogue social plus équitable, où notre voix et nos propositions peuvent se faire jour.

A cet effet, nous vous proposons de vous associer à une grève générale de la consommation,avec une première journée d'(in)action le samedi 13 novembre 2010.

Ce jour-là, nous proposons :

  • de faire la grasse matinée.
  • de partager nos réserves de nourriture avec nos amis et voisins autour d'une fête du partage.
  • de collecter des herbes et fruits dans la nature - c'est gratuit et ça nous rappelle combien la nature est généreuse à notre endroit.
  • de chanter, de danser, de rire - ça ne coûte rien, et ça fait du bien.
  • de faire l'amour, d'embrasser nos parents, enfants, proches et amis.

Si nous avons vraiment besoin de produits de première nécessité, de nous rendre au marché local et de n'acheter que des produits locaux, directement aux producteurs.

Cette première journée sera suivie d'autres journées, voire de semaines sans consommation, selon l'écho que recevront nos propositions qui sont les suivantes :

Mise en place d'un revenu minimum d'existence
Plutôt qu'une réforme du système des retraites qui, même plus équitable dans ses modalités, tendra toujours à répercuter dans le dernier âge de la vie les inégalités subies dans sa période active, nous demandons la mise en place d'un revenu minimum d'existence se substituant à tous les revenus sociaux et de réversion (pensions, retraites, allocations, etc.), et offrant, sans conditions, un revenu de base digne pour tout adulte et enfant, de l'ordre de 1 000 euros par adulte et de 250 euros par enfant. Ce revenu minimum sera couplé à une économie de la contribution, où chacun pourra contribuer à l'économie générale en se consacrant aux activités selon son goût, de préférence dans le cadre de structures coopératives afin qu'il ou elle en conserve la maîtrise. http://www.revenu-de-base.org

Généralisation des structures coopératives et autogérées
Nous proposons la généralisation des structures coopératives et autogérées (d'habitat, de travail, de consommation, d'éducation, de formation, etc.) afin que chacun puisse (re)devenir maître de son destin et cesser de dépendre d'une poignée d'actionnaires ou de propriétaires, pour que s'accomplisse enfin l'émancipation individuelle et collective qui est, bien plus que la « richesse » nationale, le vrai indicateur d'une démocratie accomplie. http://www.scop.coop/

Fermeture de la bourse
Enfin, avec des économistes éclairés, nous demandons la fermeture de la Bourse, qui est devenue une nuisance pour l'économie, dans la mesure où elle ponctionne les profits des entreprises qui auraient dû être réintégrés dans leur activité, impose une gestion à court terme dangereuse pour sa survie et celle de la planète toute entière, et exige des gains de rentabilité sur le dos de l'emploi. D'autres moyens, plus simples, plus efficaces, plus sûrs, de financer l'économie existent déjà ou sont à développer. La forme coopérative est l'un d'entre eux.

[Message reçu par mail, dont la source n'a pu être identifée]
http://www.decroissance.info/

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20 décembre 2005 2 20 /12 /décembre /2005 09:15
La richesse d’un pays n’est pas ce que l’on croit, et surtout pas ce que l’on mesure ...
Patrick Viveret analyse 10 idées reçues sur la richesse...

Il y est question de monnaie, de tiers secteur, d’économie domestique, d’écologie ...
1. Le PIB est un bon indicateur de la richesse créée
2. Seules les entreprises produisent de la richesse
3. Les indicateurs de productivité de l’ère industrielle sont toujours valables
4. La monnaie sert d’abord à faciliter l’échange
5. L’argent reste le fondement de tout système d’échange
6. C’est la rareté qui fait la vraie valeur d’un bien
7. Les ressources planétaires sont insuffisantes pour satisfaire tous les besoins
8. L’économie est née de la nécessité d’affecter des ressources rares
9. L’économie joue un rôle central dans toutes les sociétés humaines
10. Il n’y a pas d’alternative au plan international sur ces questions

Le détail sur  Passerelle Eco
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24 février 2005 4 24 /02 /février /2005 00:00
Vous ne pourrez pas dire à vos enfants ou à vos petits-enfants que vous ne saviez pas.

"Des milliardaires qui occupent les suites de luxe jusqu'aux immigrants entassés en fond de cale, tous sont embarqués dans le même voyage - et pour le même naufrage. Et pourtant, alors que l'iceberg approche et que le bateau devrait dévier de son cap, l'orchestre continue de jouer, les passagers de se distraire, et l'équipage de passer de groupe en groupe afin de rassurer tout le monde" écrit Nicolas Hulot dans " Le syndrome du Titanic " (Calman-Levy- ISBN 2-7021-3418-1)

Mais nous ne serons pas les seuls à sombrer; combien de milliards d'hommes ne pourront plus, avant la fin du siècle, survivre sur une Terre dévastée ?. Et vous ne pourrez pas dire à vos enfants ou à vos petits-enfants que vous ne saviez pas.

L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets (l''ensemble des coefficients qui sont pris en compte dans la détermination de "l'empreinte écologique" sont détaillés sur http://www.wwf.fr/empreinte_ecologique/ ). A l'échelle d'une personne, l'empreinte écologique est une estimation de la superficie nécessaire pour répondre à l'ensemble de vos besoins en ressources naturelles. L'empreinte globale a grimpé de 80% entre 1961 et 1999 pour atteindre un niveau de 20% supérieur à la capacité biologique de la Terre. Mais de fortes disparités existent : si tous les humains vivaient comme la moyenne des étatsuniens, il nous faudrait 5 Terres et 3 en vivant tous comme la moyenne des européens. Pour ne pas dépasser cette empreinte il nous faudrait vivre comme la moyenne des chinois ou des indiens. Alors, quelles solutions ? Interdire à 3 milliards d'humains l'accès aux normes de confort ou de consommation occidentales ? Pour nous, habitants des pays riches, diminuer par 3 ou 5 nos consommations ? Plus globalement, orienter une diminution drastique de la population terrestre par une grande campagne mondiale d'incitation assorties de garanties sociales ?

la suite sur le site de Radio Ici et Maintenant
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